Vassiliï Panarin est envoyé au front soviétique en mai 1942. Il y découvre la guerre, les combats, les blessures, la captivité allemande, puis la longue marche d'un camp de travail à l'autre, à travers toute l'Europe Centrale.
Fin 1944, il s'engage dans l'« Armée de Vlassov », qui combat aux côtés de Hitler.
Il finalise ses mémoires de détention dans les années 1950 sous forme d'un récit historique.
Outre la description des conditions de captivité imposées par les Allemands, il donne dans son ouvrage les clefs qui permettent de comprendre sa démarche d'adhésion aux idées de Vlassov, et celle de plus d'un million de concitoyens soviétiques.
Son témoignage est probablement l'un des rares existants décrivant les conditions de vie inhumaines imposées par les militaires allemands aux prisonniers de guerre soviétiques, l'ambiance qui régnait dans les camps, la fraternité qui unissait ces bannis de leur patrie et oubliés par l'Humanité. C'est aussi une peinture unique de l'humour qui illuminait, parfois, leur quotidien.
Ses fils, Wladislaw et Alexandre, ont traduit ce récit surprenant et bouleversant et nous le livrent afin de mettre en lumière un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale.