Le parcours international de trois escrocs, entre 1865 et 1895 environ, illustre les déviances de l'économie et de la finance à une époque de fièvre spéculative, de paniques boursières et de crise économique. Leurs pratiques conduisent à se poser la question de savoir si elles sont caractéristiques d'une phase du capitalisme confronté à un processus de décomposition/recomposition de ses fondamentaux ou si elles ne constituent que des exemples de dérives communes à toute phase d'expansion rapide. Elles soulèvent aussi la question du rapport que les « braqueurs de cerveaux » entretiennent avec leurs victimes non sans alimenter la réflexion au sujet des charlatans de notre temps.