Dix ans tantôt passés (j’écris ces lignes en 1880), le trône impérial était encore debout. Plusieurs désiraient sa chute, mais par quelque événement intérieur qui en changeât la nature. Tout à coup, en un ciel qui semblait serein, l’orage éclate à l’extérieur ; et, à la grande honte et à la non moins grande douleur de la France, il suffit d’un mois aux Allemands pour prendre toute notre armée de ligne, pour investir Paris et pour se faire forts d’une paix qui nous arrache les chères provinces d’Alsace et de Lorraine.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.