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Bij verschijning in 1967 veroorzaakte De ss’ers een storm van verontwaardiging. Velen vonden het boek, waarin acht voormalige ss’ers vrijuit het woord voeren, verschrikkelijk of zelfs fascistisch: ‘een gevaar voor de volksgezondheid’ en ‘een aanzet tot antisemitisch geweld’. Anderen vonden het juist zeer indrukwekkend: ‘een ontluisterend portret van onmensen’, en ‘een noodzakelijk onderzoek van de motieven die destijds landgenoten hadden om zich bij de bruine hordes aan te sluiten’. De samenstellers, Armando en Hans Sleutelaar, schreven zelf in hun voorwoord: ‘Er is in elk geval één overeenkomst tussen de vrijwilligers die vochten aan de goede kant en die aan de foute kant: zij hoopten dat hun land beter uit de oorlog zou komen dan toen het door die oorlog werd overrompeld.
Hoe het de mensen van het verzet in en na de oorlog is vergaan, is algemeen bekend. Over de levens van de onmensen die hun bitterste vijanden waren, weten we weinig…’