«J'ai décidé d'écrire pendant deux mois. Juillet,
août. En diapos d'été. En instantané. À l'instant et à
l'instinct, comme j'aime tant le faire. Sans préméditation.
Et sans rature, comme je te l'ai confié. Plaisir
d'humeur.
Tu me connais bien, maintenant. Hors de question
de me poser ou de me reposer. Je n'existe qu'actif.
Que je joue, que je chante ou que j'écrive, je ne tolère
le transat qu'en pause, en aucun cas en incrustation.
Si je m'arrête, je tombe. Mes chagrins, mes doutes et
mes deuils m'ont fait toupie.
Alors, je tourne... Bien obligé.»