Ce matin-là, Agathe ouvrit ses paupières avec résignation.
La crise, la crise, la crise : tout le monde n'avait que ce mot à la bouche.
Une à une, les usines fermaient.
Les vitrines des magasins se fanaient.
Le coeur des gens s'endormait sous la poussière.
Même les arbres des squares n'avaient plus la force de fabriquer de nouvelles feuilles.