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Así como la flor es quizá la unidad poética más privilegiada en la poesía de Paul Celan para hablar sobre el comportamiento de la lengua, la donación del nombrar a un otro, el designar e inclusive el desplazar y el desfigurar, Demoler átomos, se concentra en las unidades gramatológicas más singulares para acusar las relaciones lingüísticas inauditas que rodean el quiebre semántico de la palabra. Haciendo suya la imagen con la que Walter Benjamin entiende su propio método a la hora de liberar las fuerzas colosales de la historia que subyacen en lo más irreductible, Michael G. Levine propone una lectura de "La sílaba dolor" de Celan para instalar la pregunta no tanto por cómo el dolor habría de expresarse, sino sobre todo por cómo habita la lengua e incide en la descomposición de los elementos lingüísticos: la separación de las palabras, las líneas e incluso de las letras mismas. ¿Habría algo así como un dolor propio del desgarro lingüístico? Levine expone a lo largo de estas páginas que la puesta en libertad de las fuerzas poéticas por medio del método de demolición muestra un dolor mudo que marca