La femme, la mère, la fille, Dolorès : même personnage qui se sépare, se débat, va de l'avant. Naître et mourir, elle n'arrête pas. On la rencontre, on la reconnaît. Elle n'a pas de masque, elle commence à prendre un visage. Alors même qu'elle s'efface. On ne peut pas s'empêcher de la suivre.
Ceci n'est pas ma vie. C'est donc la vôtre. Je veux dire cette vie une et nue, ou plutôt ce moment obscur qu'est le dénouement d'une histoire, de toute histoire. Une autre commence, une histoire d'amour, qu'est-ce qui peut davantage rappeler à la vie ?
Ce n'est pas l'idéal. C'est mieux. C'est quelque chose comme la réalité, intense et banale, passionnante et décevante. Les objets aussi ont leur rôle à jouer, à défaut d'être humains. Le quotidien a son tragique. Si bien qu'on se retient à des riens, au milieu des grands événements qui tissent la silhouette de quelqu'un.