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Der Einzige und sein Eigentum ist das Hauptwerk von Max Stirner. Der Einzige wurde oft als extremer literarischer Ausdruck eines konsequenten Nihilismus und Anarchismus bezeichnet. Der Prolog ist übertitelt mit dem von Goethes Vanitas-Gedicht entlehnten Motto Ich hab' Mein Sach' auf Nichts gestellt. Es folgt in Ausformung dieses Mottos ein rhetorisches Feuerwerk, in dem Stirner sich gegen jede Einvernahme für welche "Sache" auch immer wendet: "Was soll nicht alles meine Sache sein! Vor allem die gute Sache, dann die Sache Gottes, die Sache der Menschheit, der Wahrheit, der Freiheit, der Humanität, der Gerechtigkeit ... Meines Volkes, Meines Fürsten, Meines Vaterlandes..." Den üblichen Vorwurf, er sei - ohne Dienst an einer derartigen Sache - doch (ein) Nichts, weist er ebenfalls zurück: "Ich bin Nichts im Sinne der Leerheit, sondern das schöpferische Nichts, das Nichts, aus welchem Ich selbst als Schöpfer alles schaffe." Selbst die "gute Sache" will er nicht zu seiner machen: als ein Nietzsche avant la lettre behauptet er: "Ich bin weder gut noch böse. Beides hat für Mich keinen Sinn", und er schließt den Einleitung mit dem ebenfalls von Goethe entlehnten Ausruf: Mir geht nichts über Mich! Max Stirner (1806-1856) war ein deutscher Philosoph und Journalist. Stirner wird philosophiehistorisch meist der Hegelschen Linken bzw. den Junghegelianern zugeordnet. In Der Einzige und sein Eigentum kritisierte er zwar Hegel, in erster Linie aber die Junghegelianer, namentlich Bruno Bauer und Ludwig Feuerbach.