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»Sie sind nun mal ein verdammter Dieb!«, schrie sie, was die Menge der Gaffer vergrößerte. Aber Aufmerksamkeit war jetzt das Letzte, was Piero Sentelli gebrauchen konnte. So packte er blitzschnell zu, fasste die junge Frau grob am Oberarm und zerrte sie weg von der St. Lucia Street, in den dunklen Torbogen eines Hauses, eines ehemaligen Kinos, das, weil den Besuchern zu unbequem und altmodisch, abgerissen und durch einen Neubau ersetzt werden sollte.Im Hof des leeren Gebäudes war es totenstill, bis auf das leise Getrippel und gelegentliche Gequieke von Ratten. Im schwachen Mondlicht war allerlei Gerümpel zu erahnen, das kreuz und quer herumlag; jedenfalls brachte es Jane zum Stolpern. Nur die eiserne Faust Pieros verhinderte, dass sie hinfiel.Die junge Frau bekam es jetzt mit der Angst! Selbst wenn sie schrie, würde kein Mensch sie hören; sie war mutterseelenallein mit einem Banditen, der nichts zu verlieren hatte! Erst jetzt ging ihr auf, dass sie sich auf etwas eingelassen hatte, das etliche Nummern zu groß für sie war.Nur wenige Meter abseits einer belebten Straße war es hier ruhig wie auf einem Friedhof. Trotz der immer noch warmen Temperatur begann sie, zu frösteln. So schnell konnte man gekidnappt werden!Aber dann war da dieser Malteserritter ...