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"Meine Leser sollen nicht von der Unfehlbarkeit, nur vom guten Willen ihrer Zeitung überzeugt sein. Ich will, daß sie auch diese prüfen, daß sie nachdenken über das, was darin steht." Erich Schairer (1887 - 1956) hat es nie jemandem leicht gemacht, am wenigsten sich selbst. Der ehemalige Vikar trat 1911 aus der Kirche aus, um künftig einen publizistischen Kampf gegen ihre Dogmen zu führen. Er folgte während des Ersten Weltkrieges seinem ehemaligen Arbeitgeber Friedrich Naumann in dessen Hurrapatriotismus, nach 1918 wurde er Pazifist. Mit seiner Sonntags-Zeitung setzte sich Schairer für die junge Weimarer Republik ein. Nach 1924 nahm er keine Anzeigen mehr im Blatt auf: Er wollte allein dem öffentlichen Interesse dienen. Schon in den Anfängen verurteilte Schairer den Nationalsozialismus aufs Schärfste. Von 1933 an übten er und seine Mitarbeiter - darunter Fritz Eberhard - versteckte Kritik am Hitler-Regime. 1937 folgte das Schreibverbot. Nach dem Krieg wurde Schairer Mitherausgeber der Stuttgarter Zeitung und führte sein Ringen um die Demokratie fort. Diese Studie zeichnet den Lebensweg dieses Mannes nach, der zu den markantesten Journalistenpersönlichkeiten des 20. Jahrhunderts zählt. Ein besonderer Schwerpunkt wird auf Schairers Arbeit im Dritten Reich gelegt, sein mutiger Einsatz gewürdigt, aber auch die Begrenztheit seines Wirkens beleuchtet.