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Ein literarischer Mythos in der Romandie, im deutschsprachigen Raum zu entdecken: der Lyriker Georges Haldas.
Georges Haldas, den Genfer Schriftsteller mit den auffallend dicken Brillengläsern und den griechischen Wurzeln, kennt man in der Deutschschweiz vor allem als Chronist der Rhonestadt und vielleicht noch wegen seiner Leidenschaft für den Fussball. Sein lyrisches Gesamtwerk jedoch, das mehr als tausend Gedichte umfasst, jedes "ein Bruchstück des Unaussprechlichen", ist bisher kaum beachtet worden. Erstmals liegt nun eine von Christoph Ferber ins Deutsche übertragene repräsentative Auswahl aus der Fülle von Gedichten vor, die Haldas, der das Poetische überall und in allem fand, publizierte. Mit einer unerhörten Sensibilität und Intensität spricht er in meist knappen, unvermittelt aneinandergereihten Sätzen und Bildern von den kleinen Dingen, die das Leben ausmachen, von Schmerz und Trauer und vom Glück, von Sonnenaufgängen, vom Rückzug in die Stille, von Kaffeehäusern und vom Geruch des Brotes, der Erinnerungen an die Kindheit weckt.