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»Ein paar Geliebte hatte ich, die wie Teeschalen waren, in die ich mich jeden Abend vertiefen wollte.« Die das sagt, ist nicht die Sorte Mensch, sich von Rührung beeindrucken zu lassen. Aber der traurige Student im Pierrotkostüm fällt ihr auf. Und als er eines Abends auf der Treppe vor ihr sitzt, nimmt sie ihn mit.Der Hof einer japanischen Universität, ein abgelegenes Dorf in der Ukraine, Berliner Clubs, ein Bus, der sich seinen Weg durch die nächtliche algerische Wüste sucht - das sind nur ein paar der Orte, an denen die Helden dieser Erzählungen unterwegs sind, immer in den einen oder anderen Anblick versunken, immer bereit, vor der Liebe die Flucht zu ergreifen, um der Schönheit selbst ins Gesicht zu sehen.Schwungvoll spannt Ann Cotten einen schillernden Fächer auf - aquarellierte Seegurken auf der einen Seite, auf der anderen Menschen in Liebeswirren. Die Wendigkeit ihrer Lyrik findet sich auch in diesen Erzählungen: Sie sind verspielt und zynisch, offenherzig und doch unwiderstehlich.