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La città del Sole ("Sonnenstadt") ist ein 1602 von dem Dominikaner Tommaso Campanella verfasstes und 1623 publiziertes Werk, das den wirtschaftlichen und politischen Aufbau des idealen Staates darstellt. Er führt alle sozialen Übel auf das Privateigentum zurück. Dieses will er mit seiner voll kollektivistischen Gesellschaftsordnung, welche sämtliche Lebensbereiche umfasst, beseitigen. Genau ermittelte Bedarfspläne bestimmen nach ihm die Produktion. Die Institution der Familie, welche das materielle Denken fördert und deshalb das Privateigentum stützt, soll aufgelöst werden. An ihrer Stelle soll ein Frauen- und Kinderkommunismus verwirklicht werden, der eugenischen Zielen dient. Im "Sonnenstaat" bedeutet die Gattung alles, das Individuum nichts. Politisch träumt Campanella von einer päpstlichen Universalmonarchie; im "Sonnenstaat" liegt daher die Macht absolutistisch in den Händen der priesterlichen Hierarchie. Campanellas Kommunismus entspringt "weniger ... humanitär-eudämonischen Idealen als ... ethisch-religiösen Motiven ... Gegenüber dem neuzeitlich liberalen, auf das Empirische gerichteten Geist, der die Utopie eines Thomas Morus durchdringt, stellt Campanellas Staat eine Reaktion und Wendung zum Platonischen Rigorismus dar.