Cette partie de ma vie ressemble à l'univers décrit par Jacques Ferrandez dans sa saga algérienne.
Dès que j'ouvre l'un des Carnets d'Orient, je me retrouve dans la lumière, les paysages, les personnages, les atmosphères et les passions qui animaient le décor de mon enfance.
Lui et moi, nous sommes des frères reliés à la même matrice mémorielle.
Face à face, chacun de son côté, nous regardons les mêmes choses aux mêmes moments.
Deux frères qui voient l'Histoire se faire au détriment d'eux, sans eux, incapables d'arrêter son cours ou de glisser un grain de sable pour en arrêter les rouages. Alors on dessine, on fait rire, on fait rêver pour mettre du baume sur « tout ça ».