Lieux de culture, de formation, de détente et de brassage social, les bibliothèques ont beaucoup évolué ces dernières années, mettant à la disposition d’un public de plus en plus nombreux des ressources et des services de plus en plus variés.
Mais dans ce mouvement de renouvellement, Marseille a pris du retard. Ses bibliothèques municipales sont trop peu nombreuses, leurs fonds disponibles pas assez importants et le nombre des inscrits y demeure faible. Le ville dispose pourtant d’atouts : un établissement de référence (l’Alcazar), des professionnels compétents, des animations multiples, ainsi qu’un important tissu associatif. Mais ils ne sont pas suffisamment mobilisés.
Partant de ce double constat, ce livre plaide pour une politique de la lecture publique à Marseille qui s’appuie sur des bibliothèques plus nombreuses, plus ouvertes, plus inventives et mieux adaptées aux attentes de chacun. Outil de démocratie et de réduction des inégalités, la bibliothèque est une institution véritablement républicaine. C’est pourquoi, la mise en œuvre d’une politique ambitieuse en matière de lecture publique devra constituer l’un des axes de la reconstruction de Marseille pour la prochaine équipe municipale.