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Le De abditis rerum causis (1548) de Jean Fernel (1497-1568) est un monument de l'humanisme philosophico-medical de la Renaissance. Precede d'une preface qui celebre en termes somptueux la Renaissance et pourrait rivaliser avec la celebre lettre de Gargantua a son fils, l'ouvrage se presente comme un dialogue a trois personnages: Brutus (qui semble bien devoir son nom au Brutus des Tusculanes), voyageur exigeant, feru de philosophie grecque, et d'abord platonicienne; Philiatre, etudiant en medecine (mais deja tres bien informe); et le savant Eudoxe, qui organise dans sa maison de campagne des entretiens et y recoit les deux compagnons. Faute d'etudes suffisamment nombreuses sur Jean Fernel, on ne sait pas assez ce que l'humanisme doit a la medecine. Fernel, qui en est une figure de premier plan, considerait l'ouvrage ici edite et traduit comme le socle de son oeuvre medicale: il y pose les fondements philosophiques de la connaissance du corps, plus largement de la connaissance du vivant, et illustre vigoureusement cette vision pantheistique de l'univers qui est le propre ou la tentation de la Renaissance. Constamment edite et reedite pendant un siecle et demi (de 1548 a 1680, on compte au moins quarante editions), ce passionnant dialogue a ete abondamment lu, cite, utilise et meme plagie. Ecrit en un tres beau latin d'inspiration ciceronienne, il mobilise une connaissance intime des oeuvres de Galien, Platon et Aristote, sans oublier Virgile, des poetes modernes comme Augurelli et des ecrivains contemporains comme Marsile Ficin et Agostino Steuco. Pourtant il n'existait, de l'ouvrage, qu'une edition moderne publiee en 2005 avec une traduction en anglais. Une edition moderne bien annotee et accompagnee d'une traduction francaise faisait donc cruellement defaut.