Face à un certain naturalisme qui cherche à réduire la psyché au fonctionnement du cerveau, la psychanalyse s'interroge aujourd'hui sur les conséquences subjectives du développement de cette science qui méconnaît le sujet de la connaissance.
C'est au débat sur la place du cogito dans la recherche scientifique que nous convie l'auteur, en s'appuyant sur ses recherches psychanalytiques consacrées à l'adolescence, à la sexualité, au père, à l'autorité et à la violence. L'enjeu pour la psychanalyse est d'y faire entendre que le sujet cartésien, loin de se réduire à son cerveau, présuppose l'inconscient.