La prose d'imagination grecque au XIXe siècle est mal connue. Elle ne se réduit pas à la nouvelle d'études de moeurs de G. Drossinis, d'A. Karkavitsas et d'A. Papadiamantis. Elle offre aussi de grandes fresques où s'affrontent les bons et les méchants dans le cadre de capitales. On y présente des aventures passionnantes avec des personnages multiples, des rebondissements inattendus, le dévoilement des mystères de la ville, la punition des méchants et le triomphe de la vertu. Cet essai présente le « roman-feuilleton » grec du XIXe siècle, à travers des oeuvres de Petros Ioannidis, St. Xenos, Chr. Samartsidis, Constantin de Mégare, B. I. A., A. Papadiamantis et I. Kondylakis.