Ce livre met en comparaison les travaux sur le Maroc de
deux grands anthropologues anglophones, Ernest Gellner
et Clifford Geertz. L'hypothèse est que l'opposition des
approches de ces deux auteurs renvoie au débat en sociologie
entre Durkheim et Weber, entre le positivisme et la
phénoménologie. Outre cet aspect théorique fondamental
pour la discipline, ce livre, qui s'adresse aussi bien aux
spécialistes qu'aux lecteurs profanes s'intéressant à l'Afrique
du Nord, apporte un éclairage stimulant sur de nombreux
aspects de l'anthropologie du Maghreb, relatifs à l'islam, à
la segmentarité, à la bérbérité, à la langue, à la construction
de l'État...