« J'ai la chance de gagner ma vie en racontant des histoires. Du moins jusqu'à présent. Car j'ai un problème, un problème de taille : je n'ai plus d'imagination. Je ne comprends pas pourquoi, je ne sais pas comment cela est arrivé mais j'ai beau froncer les sourcils, serrer mes petits poings, rien ne vient. Alors j'ai décidé de parler de moi.
Selon des chercheurs de Harvard, nous passerions soixante pour cent de notre temps à parler de nous. Parler de soi stimulerait les mêmes zones du cerveau que la cocaïne, le sexe ou un bon plat. Et si Harvard dit que ça fait du bien, je n'ai aucune raison d'en douter. Après tout, Mark Zuckerberg en est diplômé et il a toujours su, mieux que tout le monde, ce qui est bon pour l'humanité... »
Avec une franchise pleine d'autodérision, Olivier Bourdeaut revient sur son enfance compliquée, sa courte et chaotique scolarité et le périlleux apprentissage du métier d'écrivain. L'auteur d'En attendant Bojangles se dévoile, et sa vulnérabilité nous touche.