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En 1867, Lewis Carroll realizó un viaje de dos meses a Rusia acompañado de su amigo Henry Parry Liddon. Esta travesía, que según se cree fue la única que hizo fuera de Inglaterra, quedó registrada en este diario, un texto sencillo, reflexivo y, ante todo, más cercano a Charles Lutwidge Dodgson, su verdadero nombre, que a Lewis Carroll, el creador de Alicia. A lo largo de las páginas, el autor visita ciudades como Bruselas, Berlín, Potsdam, San Petersburgo y Moscú. Recorre jardines, palacios, teatros, museos, iglesias y sinagogas. Hace descripciones detalladas tanto de las fachadas de los edificios a los que acude como de los desayunos que le sirven los camareros con los que a duras penas se comunica en alemán. En Diario de un viaje a Rusia, publicado más de treinta años después de su muerte, Lewis Carroll se aleja unos pasos de Alicia y profundiza en Dodgson. Una versión desconocida y reveladora de uno de los mejores escritores británicos del siglo XIX.