Le grand romancier et homme de théâtre hongrois György Spiró retrace dans ce roman la vie de Maxime Gorki à travers le récit à la première personne de son infirmière et maîtresse, appelée Diavolina, la diablesse. Avec cynisme, humour et perspicacité, elle observe son maître, mais aussi son entourage : H. G. Wells, Romain Rolland, Nina Berberova, Stanislavski, Lénine, Staline, Molotov, Beria, Iagoda... Loin des stéréotypes des livres d’histoire, leurs faiblesses et hypocrisies sont dévoilées. Ironiquement, c’est une femme du peuple qui observe ceux qui prétendent le diriger en son nom, par la conception et la tentative de réalisation d’une “dictature du prolétariat”.