Des ruines romaines de Timgad aux noces du soleil et
de la mer à Tipaza, du désert algérien cher à Eugène Fromentin
à la conversion d'Isabelle Eberhardt, des tableaux
de Delacroix aux femmes de Biskra d'Etienne Dinet,
de la prise d'Alger en 1830 à l'indépendance du pays en
juillet 1962, de l'émir Abd el-Kader à Bouteflika, Malek
Chebel, en observateur averti du pays où il est né, où il
a grandi, n'élude rien et aborde beaucoup de non-dits.
Mais, ce dictionnaire est aussi un ouvrage ludique. Il nous
parle d'une Algérie tour à tour romaine, musulmane, ottomane,
espagnole, arabe et a fortiori algérienne, occupée
mille fois et sans cesse réinventée. Au gré des entrées, nous
découvrons avec bonheur son charme pittoresque, ses fragrances,
ses espoirs et ses désillusions.