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Das Erliegen der heimischen Erdgasproduktion, die Monopolisierung der Gasversorger und die Konzentration auf Russland als Erdgaslieferant haben Deutschland in eine fatale Abhängigkeit gebracht. Zwar ist Deutschland unter dem Druck des Ukraine-Krieges gewillt, seine Abhängigkeit von russischem Gas zu verringern und konnte schon jetzt den Anteil russischer Gasimporte von 50 auf rund 30 Prozent senken. Doch Ersatz steht nicht sofort und unbegrenzt zur Verfügung und ist zudem teuer: Flüssiggasterminals müssen noch gebaut werden und Fracking-Gas gilt als "schmutzig" und klimaschädlich. Zu Recht machen sich die Bevölkerung, die Politik und vor allem die Wirtschaft große Sorgen, dass die Gasimporte aus Russland versiegen könnten. Zum einen weil Moskau den Hahn zudrehen könnte, um Rohstoffe als Waffe zu nutzen, oder weil die EU ein Embargo gegen Russland verhängt. Kann der enorme Energiebedarf der Industrie ohne russisches Gas noch gedeckt werden, fragen sich viele und sehen die Produktion und Wettbewerbsfähigkeit ganzer Industriezweige bedroht. So oder so wird die Loslösung vom russischen Gas nicht ohne Wohlstandsverluste bleiben. Das Gas-Drama ist noch lange nicht ausgestanden.