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»Die Magier« ist das Hauptwerk des libyschen Autors Ibrahim al-Koni. Ein gewaltiges Epos, das Geschichte und Mythos, Weisheit und Tradition, Denken und Handeln einer der grossen, in ihrer Existenz bedrohten Nomadenkulturen der Welt festhält. Ein Werk mit der Kraft antiker Epen, verbunden mit neuzeitlicher Romantradition.
Ein Nomadenstamm lagert in der Wüste im Südosten Libyens bei einem Brunnen - schon zu lange, länger als die nach dem Gesetz der Wüstenbewohner erlaubten vierzig Tage. Eines Tages treffen Flüchtlinge aus dem Süden ein und bitten, in der Nähe des Lagers siedeln zu dürfen. Der Stammesführer gewährt es, und der uralte Konflikt zwischen Nomaden und Sesshaften bricht erneut aus. Die Fremden missbrauchen das Gastrecht und beginnen mit dem Bau einer Stadt nach dem Muster des legendären Timbuktu, aus dem sie geflohen sind, um ihrem Schicksal zu entgehen. Mehr noch: Sie handeln mit Gold, dem unheilvollen Metall, und bringen die neue Stadt, genannt Waw, das verlorene Paradies, zu ungeahnter Blüte. Gleichzeitig berauben sie den Stamm seiner Lebensader, indem sie den Brunnen in die Stadt integrieren. Die einstigen Nomaden erliegen fast ausnahmslos den Verlockungen des komfortablen städtischen Lebens. Doch schliesslich werden sie zusammen mit den Bewohnern der Stadt vernichtet. Das Innehalten bei der Wanderung des Lebens bleibt nicht ungesühnt.