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Wie sollte man mit Menschen umgehen, die unter starkem Affekt eine Straftat begehen? Einer verbreiteten Ansicht zufolge verlieren Affekttater die Beherrschung uber sich selbst und konnen ihr Verhalten nicht ganz verantworten. So wirkt sich der Affekt auf die Schuld des Taters aus mit der Folge einer Strafmilderung oder sogar eines Freispruchs. Lucas Montenegro unterzieht diese Ansicht einer umfassenden Kritik, die bis in die Grundlagen strafrechtlicher Schuld reicht. Durch die Analyse wird aufgezeigt, wie die heute im Strafrecht herrschende Auffassung uber Affekt auf einer Vereinfachung der Rolle von Emotionen bei der Erklarung von Handlungen und der Zuschreibung von Verantwortung beruht. Die gewonnenen Erkenntnisse bereiten den Boden fur die Entwicklung eines eigenen Konzepts strafrechtlicher Schuld, das besser in der Lage ware, Emotionen in ihrer Komplexitat zu erfassen.