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Ein Gespräch: über das Schreiben, das Forschen und den merkwürdigen Beruf des Schriftstellers.Es gibt keinen professionellen Schriftsteller. Die Idee, es sei möglich, einen Grad der Versiertheit zu erlangen, der davor schützt, misslungene oder einfach unbedeutende Texte zu verfassen, wird von der Erfahrung ständig widerlegt: Bei jedem neuen Projekt steht ein Autor ganz am Anfang. Das Schreiben ist kein Handwerk, und keine Meisterprüfung bewahrt einen davor, beim nächsten Mal die schlimmsten Lehrlingsfehler zu machen.Um sich selbst darüber zu beruhigen, lässt der Autor sich willig in die Rolle des Auskunftsgebers drängen. Von der ersten zaghaften Veröffentlichung an soll er mit einer Gewißheit, als lägen bereits Gesamtausgaben hinter ihm, darüber sprechen, wie es sich denn mit dem Schreiben verhalte. Und er tut es gerne, denn die Rolle ist beruhigend und schafft trügerische Sicherheit.Diesem Dilemma versucht Daniel Kehlmann in seinen Poetikvorlesungen zu begegnen, indem er sich selbst befragt. Er erfindet einen lästigen Interviewer - Verkörperung akademisch-journalistischer Wissbegierde - und gibt ihm, manchmal bereit- und manchmal widerwillig, die geforderte Auskunft.