Dieu, Allah, moi et les autres
« Comme tous les gamins d'Algérie, je vivais dans la crainte de ne pas être assez bon pour échapper au châtiment du Grand Méchant Allah. En classe, nous apprenions l'arabe en récitant le Coran. Pour lire le Coran, il fallait connaître l'arabe et pour connaître l'arabe, le Coran... un cercle arabo-islamo-vicieux. Je n'y entendais bientôt plus rien, ni à l'arabe ni au Coran... alors je recevais des coups de règle sur les doigts. »
Ainsi débute le récit d'une libération, celle de l'auteur. Salim Bachi, brimé par une éducation religieuse rigoriste et la crainte du châtiment divin, rejettera la religion de ses ancêtres et se détachera de la nation où il est né. Refusant tous les endoctrinements, il trouve refuge dans les livres et la littérature.