«Que faut-il pour faire un monde ? Des noms, des verbes et
des pronoms personnels. Ou plus précisément : des noms liés par des
verbes pour pouvoir décrire le monde, des pronoms personnels (je, tu)
liés à des verbes pour pouvoir y agir. C'est à la défense de ces thèses que
ce livre, publié en 1997, ici repris et complété, est principalement
consacré.»
La philosophie savante s'est détournée des grandes questions
métaphysiques : qu'est-ce qui existe réellement ? pourquoi
tout ce qui arrive, arrive ? peut-on tout savoir ? peut-on
agir librement ?, etc. On tente ici de reprendre ces questions
«populaires» en les éclairant par un des fils conducteurs
de la philosophie «savante» : c'est le langage qui fait du réel
un monde.