Un thriller paranoïaque et voyeuriste dans la veine de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock
Je détecte sa présence avant de le voir, je le devine avant même qu'il ne se penche au-dessus de moi. Je reconnais tout de suite son odeur. Soudain, je sens tout le poids de son corps sur le mien, son poignet sur ma gorge qui bloque ma respiration, qui étouffe mes cris. " Dis-moi que tu m'aimes ", ordonne-t-il en mettant le feu à ma chair.
Une nuit, planquée dans un buisson à espionner un suspect, la détective privée Bailey se fait surprendre par un inconnu qui la viole, en lui susurrant ces paroles glaçantes : " Dis-moi que tu m'aimes. "
Commence alors pour la jeune femme une longue descente aux enfers. Elle ne dort plus, fait toujours le même cauchemar, se lave frénétiquement plusieurs fois par jour, traque le moindre bruit. Et revit la scène encore et encore... Qui est son violeur ? Le voisin bizarre qu'elle épie toute la journée à travers ses jumelles ? Son ex avec lequel la rupture fut extrêmement violente ? Chaque passant ressemblant de près ou de loin à la silhouette de son agresseur devient suspect numéro un...
Entre rêves, hallucinations et réalité, le lecteur vacille avec Bailey, suivant chacun de ses pas, le cœur battant.