Comment est-il possible que tant d'hommes, tant de nations, supportent un tyran qui n'a de puissance que celle qu'on lui donne ? Qui n'a le pouvoir de nuire que parce qu'on accepte de l'endurer ? La domination ainsi subie peut-elle être autant du fait du tyran que de celui qui s'y soumet ? Voilà ce à quoi Etienne de la Boétie nous enjoint de réfléchir.