Dissidences
« Je ne confonds pas le jour et son absence : je suis vif et mon sang me porte où meurt le vent, à me disséminer :
Parmi la tribu du pollen j'ai fait un milliard d'émules
Et nul ne sait avec quel vent je conspire pour essaimer vos coeurs de mes fleurs vénéneuses :
Je vous planterai mes épines dans le torse à vous saigner à blanc
J'épouserai
Le rythme
Des rafales
Je saccagerai
Les matins levés
Dans vos yeux
- Oh ! oui, je bénirai mon oeuvre
Et je me régalerai dans ce sacrifice
Et que je vous étonne encore et que j'accentue votre désarroi : Je suis de la race des assassins »