Distance
Branko sait comment on embrasse les filles, rêve de gagner le Tour de France et aime fouiller dans les affaires de son petit frère Joe. Qui, lui, joue aux billes, invente des langages farfelus et rassemble dans des albums les coupures de journaux qu'il lit sur son idole, Mohamed Ali. Même si, dans cette famille sud-africaine blanche des années 1970, leur père refuse d'appeler le mythique boxeur autrement que Cassius Clay.
Quarante ans plus tard, Joe décide de s'inspirer de ses albums pour son nouveau roman. À l'aide de Branko, il va réduire la distance qui les sépare de leur passé commun.
La narration, qu'assument tour à tour Joe et Branko, est rythmée par le style flamboyant des reporters sportifs de l'époque. Elle raconte la relation entre deux frères, faite de tendresse et de cruauté.
« Je continue d'écrire, comme un cogneur qui n'est pas assez malin pour rester dans son coin quand il prend des coups et cherche à casser la distance. »