Divin Toulouse
Lorsqu'Hugues Vic fit appel à mes services, je subodorai illico le pire. Il ne s'agissait pas d'identifier un dément solitaire, mais une bande de psychopathes qui signait ses forfaits Groupe Divin-Marquis.
Elle s'était illustrée en profanant un cimetière, en vandalisant une église, en vitriolant une étudiante et en cloutant l'ami d'Hugues Vic à une croix déposée aux portes de la cathédrale Saint-Sernin.
En détective privé qui se respecte, j'aurais dû me cantonner aux adultères, à l'inspection des poubelles, au relevé des traces de sperme, à la consommation de Bourbon et de cigarettes.
Car, si la chasse aux émules du marquis de Sade ne m'a valu aucun coup sur le ciboulot, mon amour-propre en est ressorti KO.