Devant sa table d'autopsie, le médecin légiste s'occupe des morts suspectes : affaires criminelles, violences conjugales, suicides, accidents de la vie, ou... affaires d'État. Quand, le 6 février 1998, le préfet Claude Érignac est assassiné dans une rue d'Ajaccio, Paul Marcaggi est le premier appelé pour constater le décès. Et identifier la victime.
Maître du scalpel, c'est lui qui, par ses observations, détermine les causes de la mort. Pour la première fois, il sort de son silence. Ces histoires vécues qu'il raconte ne se résument pas à de simples leçons d'anatomie : c'est une plongée au coeur de la médecine légale et de ses progrès, et un miroir brisé de l'humanité.