Traduction, notes et préface de Maurice Solovine Introduction de Jean-Pierre Faye Illustrations d'Ubac. « Rien ne suffit à qui considère comme peu ce qui est suffisant. » Le nom d'Épicure reste attaché à une doctrine de la jouissance de la vie qui n'a rien à voir avec le grand moraliste, maître de Montaigne, ni avec l'auteur de cette cosmogonie prémonitoire dont la clé était le mouvement des atomes. Aussi était-il normal que ce fut le traducteur d'Einstein, M. Solovine, qui en donnât la transcription française annotée. Cette nouvelle édition, présentée par le philosophe et romancier Jean Pierre Faye, replace Épicure dans les courants philosophiques et scientifiques ou linguistiques qui, de Charles Sorel, contemporain de Descartes, à Niels Bohr et de Lucrèce à Heidegger, doivent peut-être quelque chose au penseur que Karl Marx avait pris comme sujet de sa thèse de doctorat. L'ouvrage est illustré de quarante-cinq compositions spécialement exécutées par le sculpteur Ubac, dont l'oeuvre, après sa mort prématurée, ne cesse de s'affirmer comme l'une des plus originales et des plus authentiques de notre temps.