Il existe des médecins qui sauvent des malades mais qui veulent aussi inventer de nouveaux traitements pour les patients atteints de maladies incurables. Le professeur Jean-Louis Touraine est de ceux-là. Il est aussi de ces humanistes qui prétendent que donner la vie est merveilleux mais qu'accompagner la mort n'est pas moins noble. Il nous invite à une écoute attentive des
enfants, des parents et des mourants. Si leurs désirs ne peuvent, ou ne doivent, pas tous être réalisés, il est nécessaire d'apporter une réponse à chacun.
La « bioéthique à la française » sortira-t-elle d'un certain dirigisme pour parvenir à conjuguer le respect des valeurs communes de notre société avec l'ouverture à plus de choix individuels ? Redonnera-t-elle à l'Homme, à chaque humain, la maîtrise de son destin ?