Dorian Gaudin privilégie les jeux de correspondances
reliant les mondes organique, psychique et matériel.
Combinant performances, sculpture et cinéma, son
oeuvre joue des allers-retours entre l'automatisation
et le vivant. L'artiste met en mouvement, désarticule
et mécanise, en conjuguant les genres (théâtre de
l'absurde et cinéma de science-fiction, burlesque et
minimalisme). Dans son exposition au Palais de Tokyo,
machine et rituel social, illusion visuelle et présence
physique mettent en oeuvre une mécanique qui est
aussi celle des sentiments. Révélant la capacité qu'ont
les objets à faire récit et à susciter notre inclination,
les oeuvres de Dorian Gaudin nous rappellent la façon
dont le fétichisme des objets et de la technique
régit notre rapport au monde.
Dorian Gaudin focuses on the interplay of
correspondences between the organic, psychical,
and material worlds. Combining performance,
sculpture and cinema, his oeuvre moves back and forth
between automation and living systems. He mobilizes,
dislocates, and mechanizes in an amalgamation
of genres : absurdist theater, science fiction cinema,
burlesque and Minimalism. In his exhibition at
the Palais de Tokyo machines and social rituals,
visual illusion and physical presence set in motion
a mechanism which is also that of the emotions.
Revealing the capacity of objects to generate narrative
and elicit our emotional and intellectual involvement,
his works remind us of the way fetishization of objects
and technology governs our relationship with the world.