Invoquant Romain Gary pour qui l'amour fait que nous tournons "le dos au monde", Elke Heidenreich semble préférer y faire face.
Que sont devenus les femmes et les hommes qui avaient vingt ans en 1968? Voici un regard incisif sur leurs comédies, leurs douleurs, leurs déboires, mais aussi sur leurs amours - les éternelles comme les toutes récentes.
Dans la tradition des plus grands nouvellistes européens - d'un Zweig ou d'un Tchekhov par exemple -, Elke Heidenreich déploie dans chacune de ces sept nouvelles un univers riche, dense et captivant qu'on découvre avec d'autant plus de plaisir que son écriture est belle est précise.