Douai était, au XIXe siècle, une ville assoupie. Avec l'arrivée du chemin de fer et l'extraction de la
houille, elle a ouvert un oeil sur un monde nouveau et des industries se sont implantées dans son environnement rural.
Le charme bourgeois et cossu de ses vieux quartiers, la douce chaleur et l'intimité de ses hôtels particuliers et de ses maisons de maîtres ont été mis à mal par deux guerres mondiales qui ont détruit son paysage urbain.
Les photographies retrouvées et les cartes postales précieusement conservées dont les auteurs, Geneviève Ravet et Albert Ravet, se sont servis pour illustrer cet ouvrage, nous montrent combien ces souvenirs du passé sont importants pour tous les Douaisiens et appartiennent à leur mémoire.