À l'automne 1964, un jeune Parisien, étudiant
de chinois, est recruté pour enseigner le
français à l'Université de Nankin. Le jeune
homme est vite confronté à la méfiance paranoïaque
du Parti, qui va lui interdire toute rencontre
authentique avec les Chinois, dont il est venu
apprendre la langue. Malgré cela, il va nouer un lien
amoureux avec une de ses élèves : Hsi Hsiao-jeou
(Douceur de l'aube). Ils se fréquentent dans la
clandestinité pendant un an. Le jeune sinisant
découvre les travers d'une société sclérosée par la
peur qu'inspirent le Parti et sa police : vie de caserne,
puritanisme, interdiction de voyager, surveillance et
délation... Le pays est à la veille de la «révolution»
«culturelle», gigantesque manipulation orchestrée
par Mao, et la situation des deux amants devient
intenable. La jeune fille disparaît. Le Parisien est
renvoyé sur les bords de la Seine, et cette période
de sa vie demeurera une plaie jamais refermée.