Douze femmes hors du commun durant l'Antiquité et le Moyen Âge
Pendant longtemps, les historiens n'ont pas prêté attention à l'impact des femmes sur le monde politique, philosophique, religieux et éducatif. En effet, il y a eu plusieurs sélections de faits qui ont entraîné la disparition d'éléments importants dans l'histoire concernant l'impact des femmes sur la culture, surtout celles qui étaient hors du commun. Plusieurs historiens ont tout simplement répété ce que les précédents avaient dit sans vérifier leurs sources. Il est possible que les historiens aient minimisé le rôle des femmes. Bien sûr, il est plus difficile de trouver de l'information sur les femmes puisque les hommes écrivaient sur les hommes... qui partageaient leur religion et leurs idées.
C'est un travail d'archéologie culturelle et d'anthropologie et une difficile tâche que de reconstruire l'histoire à partir d'une absence d'information sur le rôle des femmes. Il faut, de temps à autre, compléter l'information qui manque en puisant des éléments dans la logique sociale et culturelle de l'époque. Partir d'une telle logique et faire revivre des personnes exige de la rigueur dans l'analyse et de la curiosité.
Voici donc un livre qui propose une histoire plus explicite quant à l'impact de plusieurs femmes sur l'imaginaire des historiens et des auteurs dramatiques. Leur influence sur la littérature et l'évolution des contextes culturels, notamment celui
des pratiques religieuses, est bien réelle. Ces portraits de femmes (Sémiramis, Aspasia, Diotima, Théodora, Cunégonde, Marguerite Porète, etc.), qui ont pour caractéristique d'être hors du commun, montrent à quel point l'histoire
pourrait s'écrire différemment. C'était à dire. Et c'est encore à dire.