Quelques grands fous littéraires s'en mêlant (Brisset, Roussel, Jarry, et... Lacan), ce serait la grande leçon en Duchamp du signe : on ne fait pas d'enfant dans le dos de Duchamp, c'est lui qui vous en fait... après qu il en eut fait plus d'un dans le dos de l'art, assigné au contemporain du champ qui sera du signe du sexe.
Avec confusions en tout genre - et de tous les genres.
On pourra dire que ce sont des jeux de mots à la con. Sauf qu'ils sont porteurs de ces (non-) œuvres qui, pour une part, doivent rester inacceptables comme art pour manifester un « écart » dont elles intègrent pleinement la théorie (antiscientifique, antiphilosophique, antipsychanalytique). Un dispositif opérationnel et spéculatif étourdit la « décision du sens » des mots autant qu'il défie les attraits d'une esthétique pour leur substituer la déterritorialisation la plus crue et la plus sophistiquée de la ritournelle readymade ou readymale de la sexuation.
Nous nous sommes donc exposés dans cet essai en « charnière » qui marie une espèce de roman policier (le R. Mutt signant l'urinoir serait le pseudo en miroir de la déesse Mut d'un Freud américain) à une sorte de science-fiction (avec machines volantes et montres molles redressées par Lacan) faisant si bien « trou » dans le dicible du « champ freudien » que nous y avons trouvé matière à mutologie queer.
Ce qui est, à tout prendre, conforme au « renvoi miroirique » de tous les signes empruntés à grande allure par Duchamp pour les soumettre aux Litanies du chariot en faisant machine désirante d'une Rrose Sélavy aux excentricités innombrables.
C'est aussi que Duchamp pourrait bien être l'Autre de Lacan, même. Ou encore : « a Guest + a Host = a Ghost ».