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Los textos recopilados en el presente volumen, que se publican por primera vez en castellano, pertenecen a dos períodos marcadamente opuestos de la trayectoria del autor. La danza de los derviches, escrito en 1925, inmediatamente después de que Werfel presenciara tal ceremonia sufí en El Cairo durante su primer viaje a Próximo Oriente, coincide con su época de esplendor y refleja un yo escribiente que, imbuido por la fe en la religión, asiste fascinado al espectáculo del éxtasis que le brindan los giróvagos. En cambio, La dura leyenda de la soga rota y Weissenstein, el perfeccionador del mundo, son relatos nacidos en el exilio, concretamente en 1938 (el primero) y 1939 (el segundo) y llevan la clara impronta de un narrador golpeado con dureza por el destino. Ambientado aquel en nuestra guerra civil y este en la Primera Guerra Mundial, late en ambos una feroz actitud de sublevación contra la deshumanización aparejada al hecho bélico en sí y vehiculada por el estamento antonomásico de la misma: el militar.En lo formal, parece que las vicisitudes tanto personales como las que sufría la Europa del momento no le dejaron al autor más opción que la apelación al sarcasmo, a la mordacidad de la pluma, que se manifiesta en un verbo filoso, desesperadamente visceral, única arma que le queda ya para hacer frente a la devastación del mundo civilizado. Sabemos que, a la sazón, su protesta, como la de tantos otros, no dio frutos ni para él ni para la humanidad: al año de escribir La dura leyenda, el belicismo fascista desencadena la mayor catástrofe del siglo, y dos años después de evocar en ese relato el éxodo republicano de la ciudad de Málaga, será él mismo quien tenga que emprender el largo camino sin retorno de la fuga, curiosamente a través de la España que había elegido para escenario de su texto. Pero su voz de protesta contra lo ocurrido ha permanecido y es un testimonio inolvidable contra la barbarie.