Il est difficile et parfois douloureux de retrouver le cadre de son enfance.
Soucieuse d'éviter « l'immeuble de briques rouges » du huis clos familial, avec ses secrets et ses drames, Marie Sizun nous mène par les rues, pour elles si familières, du XXe arrondissement de Paris, de la porte des Lilas à la place des Fêtes.
Surgissent alors les souvenirs en autant d'éclats lumineux, qui ressuscitent le Paris des années 1950 et disent les émotions et les rêves de l'enfance à l'adolescence qui orienteront définitivement les choix de l'adulte et de l'écrivaine.