École : la fracture sexuée
Le sexe faible à l'école : les garçons.
Comment éviter qu'ils échouent ?
En France, depuis plus de 25 ans, les filles réussissent mieux à l'école que les garçons et ce de la maternelle à l'Université.
L'échec scolaire, les difficultés de lecture et d'écriture, les sorties sans qualification, sont, dans notre pays, massivement le fait de garçons !
Le refus, à l'inverse de ce qui se passe dans d'autres pays, de prendre en compte cette réalité, explique pour une bonne part l'incapacité des différentes politiques mises en oeuvre, de faire reculer l'échec scolaire.
Mettre dans les meilleures conditions d'apprentissage tous les élèves de la classe implique de considérer garçons et filles dans leurs spécificités et non en êtres asexués. Gérer la mixité, ce n'est pas la remettre en cause. C'est penser et l'organiser pour lui donner tout son sens et ainsi être bénéfique aux élèves des deux sexes.