Dans les pays développés, le poids économique du sport se situe aujourd'hui entre 0,5 et 2 % de l'économie nationale. Certes, les montants correspondants tendent à se concentrer dans le sport professionnel de haut niveau, devenu spectacle de masse. Mais l'économie du sport ne saurait pour autant négliger la pratique populaire, laquelle exige des infrastructures, des équipements et des frais d'organisation.
Comme on s'en doute, c'est cette «marchandisation» du sport qui le soumet à une logique économique souvent incompatible avec son éthique.