Trop aimé-e ? Mal aimé·e ?
Comment survivre à une mère insuffisamment bonne ?
Des écrivain·es ont trouvé la solution.
Pour ces filles et ces fils, l'amour maternel n'a jamais été à la bonne place. Avec leur mère, ce fut toujours « l'amour en moins » ou « l'amour en trop »...
Qu'il s'agisse d'Annie Ernaux ou de Pascal Quignard, de Nancy Huston ou de Marguerite Duras, d'Amélie Nothomb, d'Éric-Emmanuel Schmitt ou de Katherine Pancol, de Romain Gary, d'Hervé Bazin ou d'Albert Cohen, pour elles et eux l'écriture a été une bouée de sauvetage, et, fait curieux, toutes et tous ont parcouru un trajet similaire : d'abord, dans l'enfance, le rêve comme refuge nourri par la lecture, puis souvent le journal intime, enfin le roman et la publication, après la mort de leur mère, d'une autobiographie qui est la dernière étape, la tombe où ils et elles peuvent placer leur mère, se réconcilier avec l'image maternelle.
À défaut d'avoir eu une mère aimante, ils et elles ont créé une mère aimable.