Écrits de bioéthique
¤ « L'homme a acquis son humanité en s'arrachant à la nature, à son animalité... Mais l'inhumanité guette dans l'arrachement excessif auquel conduit l'envahissement de la technique. Dans sa quête pour se rendre maître de la nature, l'homme occidental en vient à récuser la notion même de nature humaine et ne veut plus comprendre les raisons d'interdire et de s'autolimiter. » Dans l'introduction, M. Fabre-Magnan explique que le souci majeur de C. Labrusse-Riou a toujours été que l'humanité de l'homme soit préservée, que l'homme est la fin du droit et de l'éthique et que le juriste a un rôle spécifique à jouer pour protéger cette humanité et pour rendre possible la vie dans un corps social organisé à partir des principes fondateurs du droit et des données du droit positif.
¤ Ces écrits sont regroupés en trois parties : La naissance d'une discipline, dont certains sont devenus des textes de référence, Les grandes questions de la bioéthique, en particulier des réflexions sur la légitimité et la responsabilité, L'horizon de la bioéthique, sa nécessaire finalité qui est de sauvegarder la vie de l'homme, de défendre son humanité menacée par autrui comme par lui-même.